1) Les références anatomocliniques de la médecine

2) Le sujet alcoolique : sujet de l 'énonciation ?

3) L'alcoolique, sans foi(e), ni loi?

1) Du concept même de dépendance

2) De la dépendance à l'alcool, à cet " Autre groupal "

3) L'abstinence : une " quête du Graal "?

Introduction :

Bien que très convoité par les milieux sociaux (éducateurs, assistantes sociales...), le sujet alcoolique n'intéresse que peu les étudiants en psychologie. Il est vrai que Freud n'a pas théorisé l'alcoolisme comme il a pu le faire pour d'autres choses, mais il a quand même abordé le sujet de façon éparse.

D'autres psychanalystes se sont intéressés à ce problème qu'est la dépendance alcoolique, comme par exemple J. Clavreul, A. De Mijolla et S. Shentoub, J. Maisondieu J. P. Descombey, ou F. Perrier...

Le sujet n'en est pas moins souvent médicalisé, et, si on assiste à une augmentation des articles sur le sujet, ce n'est souvent que pour vanter les mérites de telle ou telle molécule découverte dernièrement...

L'alcoolisme intéresse aussi les médias, ce " fléau " touche de plus en plus de familles; en seraient responsables les pertes d'emploi, les conditions de vie...

Les colloques se développent; citons par exemple " L'alcoologie à l'aube de l'an 2000 " , organisé au Palais des Congrès du Futuroscope, le 21 mars 1997.

Mais qu'est ce qui intéresse les gens dans ce domaine? Les chiffres (combien sont les alcooliques, qui boit quoi...); peu de place est offerte à la véritable rencontre avec le sujet alcoolique. Qui est-il vraiment, et que signifie sa dépendance?

Les sujets que j'ai pu rencontrer pour ce travail étaient des patients du Centre Hospitalier Henri Laborit de Poitiers.

Il m'a semblé intéressant de découper ce travail en deux temps. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la place qu'occupe le sujet alcoolique, et dans un second temps, de savoir si l'on peut parler de guérison, en ne s'appuyant que sur la relation du sujet à l'objet alcool.

Notre hypothèse de recherche est que le sujet alcoolique est dépendant, dépendant de ce grand Autre maternel qu'est la mère. Cependant, la médecine classique, de par ses références anatomocliniques, est " hors-sujet ", elle est dans l'évaluation des dégâts et, de ce fait, ne peut proposer une thérapie adaptée. Dès lors, l'abstinence serait elle synonyme de guérison ?

a) : du vice... à la maladie

b) : de la reconnaissance de cette maladie... à l'alcoologie

c) : typologie des maladies alcooliques

d) : une maladie héréditaire?

e) : Comment diagnostiquer l'alcoolisme?

a) : la notion de sujet

b) : la stéréotypie du discours alcoolique

c) : mais quelle est donc la place du thérapeute par rapport à ce discours?

a ) : au début, il y a la honte

b ) : souvent aussi le mépris

d) : la singularité du discours de l'alcoolique

a ) : l'inversion

b ) : la prétérition

a) : la loi civile

b) : la loi divine

c) : le groupe social et la famille

1) : Du concept même de dépendance

a) : de l'alcoolomanie à la dépendance en passant par l'addiction

b) : comment naît cette dépendance ?

c) : de la dépendance ... à l'autonomie

2) : De la dépendance à l'alcool, à cet " Autre groupal "

a) : " L'homme est un loup pour l'homme " (T. Hobbes)

b) : présentation du groupe thérapeutique

a ) : quelques données techniques

b ) : qui parle et qui intervient ?

c) : l'effet de groupe

d) : " Mère institution et Père thérapeute "

e) : du groupe thérapeutique... au groupe néphaliste

3) : L'abstinence, une quête du Graal ?

a) du " moi idéal " à l' " idéal du moi

a ) sur le concept du moi idéal

b ) : sur le concept d'idéal du moi

b) : vaudrait-il mieux s'abstenir de l'abstinence ?

c) : l'abstinence : réitération d'un traumatisme psychique ?

d) :moi, untel, abstinent!